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Étudiante-ingenieure : parcours de Ségolène Duminy

Portraits

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19/09/2020

Ségolène Duminy, étudiante en 3A génie électrique et automatique à l’INP-ENSEEIHT, nous parle de son expérience aux États-Unis dans des laboratoires de recherche. Elle a réalisé deux stages au sein de différents laboratoires américains et nous partage ses conseils pour les étudiants désireux de suivre ses traces. 



Bonjour Ségolène, peux-tu te présenter succinctement ?

Je m’appelle Ségolène Duminy, j’ai 22 ans et je suis étudiante à Toulouse INP dans l’école d’ingénieur ENSEEIHT en filière Génie Électrique et Automatique. J’ai réalisé une césure entre ma 2e et dernière année afin de découvrir et travailler dans la robotique pendant un an.

Ségolène Duminy à la Mohegan Sun Arena

Comment est née ton expérience aux Etats-Unis ?

Dans le cadre de ma césure, je voulais passer un séjour long aux États-Unis afin de faire progresser mon anglais et de m’immerger dans la culture américaine. J’ai donc cherché un stage en robotique sur le territoire américain. Mon professeur Pascal Maussion m’a mise en relation avec Aspa Papanastasiou, de la Northeastern University à Boston qui gère les co-op internationales. Elle m’a, à son tour, introduite au professeur Taskin Padir qui m’a proposé un stage de février à juillet 2020 dans le laboratoire de robotique de la Northeastern University (le RIVeR-lab pour « Robotics and Intelligent Vehicles Research lab »).

Peux-tu nous parler de ton expérience là-bas ?

Avant l’explosion de la pandémie aux États-Unis, j’ai passé le 1er mois à m’intégrer doucement à mon environnement en participant notamment à quelques évènements organisés par l’Office of Global Services (l’American Small Talk for International Students et l’Instant Noodle Night). D’anciens contacts de mon précédant stage à l’Université du Connecticut (UConn) m’ont invitée à la finale de conférence du championnat universitaire de basket-ball féminin qui opposait UConn à Cincinnati. Un très beau match gagné haut la main par UConn !


Finale de conférence du championnat universitaire de basket-ball féminin

Comment s’est passé ton séjour avec la pandémie ?

Après la reconnaissance de la pandémie par les États-Unis, j’ai continué mon stage en travaillant depuis ma chambre. J’ai trouvé mon logement par un site qui met en relation des hôtes qui veulent louer une chambre et partager leur maison contre des services pour un loyer moins cher. J’ai donc résidé pendant tout mon séjour chez Eileen, une femme de 63 ans qui avait un chien dont je m’occupais avec elle. Nous avons fait beaucoup d’activités ensemble ce qui a rendu mon séjour très agréable malgré la pandémie ! Aspa Papanastasiou m’a aussi fait découvrir la ville de Boston à vélo, me montrant des coins très typiques et jolis, notamment le long de la Charles River.

Comment t’es-tu retrouvée à participer aux story Instagram de la Northeastern University ?

L’Office of the Global Services cherche à avoir plus de visibilité auprès des étudiants de la Northeastern University afin de les pousser à faire des co-ops (l’équivalent des stages chez nous qui ne sont pas obligatoires chez eux). Ils m’ont donc demandé si je voulais bien faire part de ma co-op à Northeastern University afin de montrer qu’il s’agit d’une expérience très intéressante, autant sur le plan professionnel que personnel !

Cliquez ici pour découvrir les story du compte NUGlobalcoop

Quels sont les projets que tu as menés au sein du RIVeR-lab?

Au RIVeR-lab, j’ai travaillé sur le robot HSR de Toyota (HSR pour Human Support Robot). Il s’agit d’un robot domestique, dont le but sera d’aider des personnes en perte de mobilité ou d’autonomie pour les tâches ménagères. Je devais tout d’abord préparer la compétition RoboCup@Home, qui consiste à faire réaliser des tâches au robot dans un environnement inconnu comme porter des valises, ranger les courses, nettoyer la table, servir à un restaurant… Cependant, la compétition étant reportée à cause du coronavirus, j’ai ensuite travaillé au développement d’une interface de réalité virtuelle pour contrôler HSR.


Frasier le robot au RIVeR-lab

Et au sein de l’Université du Connecticut ?

J’ai réalisé mon stage de 2e année à l’UConn dans un laboratoire de recherche sur les moteurs électriques (APEDL pour Advanced Power Electronics and Electric Drives Lab). J’ai contribué au projet de l’étudiante en thèse Arshiah Mirza de modélisation en espace d’états de la machine asynchrone et de ses différentes commandes (Tension/fréquence, commande indirecte à flux orienté, contrôle direct du couple).

Quels sont tes conseils pour les étudiants qui souhaitent s’investir dans la recherche à l’étranger ?

D’abord essayer de chercher dans les universités qui ont des partenariats avec l’université de Toulouse. Le meilleur moyen est de connaitre quelqu’un qui pourrait vous donner des contacts directement. Une fois sur place, il suffit d’être ouvert à la culture du pays et d‘être curieux pour profiter au maximum ! Je pense aussi que travailler dans un groupe de recherche international est très intéressant car chacun aura une approche différente, ce qui va compléter les atouts de l’équipe.

Quels sont tes projets étudiants, professionnels et personnels à venir ?

Je vais rentrer en dernière année dans la filière d’Architecture de Commandes et Informatique des Systèmes Embarqués. Je suis aussi en contrat de professionnalisation chez Vitesco Technologies, où je vais travailler sur la commande de véhicules hybrides. Au niveau étudiant, je ne sais pas encore comment vont se passer les cours, ni la vie étudiante mais je m’adapterai ! Ayant déjà un contrat pro, je dois juste assurer mes cours et assurer en entreprise ! Je suis très motivée par le projet sur lequel je vais travailler, j’espère qu’il m’ouvrira des portes à l’issue de mon contrat. Personnellement, l’objectif est de continuer le sport universitaire cette année (basket et foot) et si tout se passe bien, mon projet est de déménager dans une maison pour avoir un chien !

Souhaites-tu ajouter quelque chose à l'interview ?

Partir à l’étranger est une expérience très riche. Cela fait grandir personnellement et professionnellement grâce aux différentes rencontres et vécues. Je le recommande à tout étudiant !



Source : https://www.inp-toulouse.fr/fr/toulouse-inp/actualites/cliches-inp-14-segolene-duminy.html

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