Centrale Toulouse Institut : enquête réalisée auprès de recruteurs d'ingénieurs N7
Pour compléter l'article publié suite au Conseil d’École qui a voté le 15 décembre 2023 une motion sollicitant auprès de l'INP Toulouse la création d'une école Centrale Toulouse, voici les résultats de l'enquête réalisée auprès de recruteurs d'ingénieurs N7 dans le cadre d'un des groupes de travail.
Les entreprises ont été sélectionnées sur la base de leur taux de recrutement de diplômés de l’école et appartiennent pour la plupart au top 10 des recruteurs 2005/2020. La liste des entreprises sollicitées est donnée ci-dessous.
Le nombre d’entretiens réalisés et la disponibilité/le niveau des intervenants sont des signaux très positifs pour l’école. Leur implication dans les discussions et la qualité des échanges démontrent un fort intérêt à accompagner l’école dans ces évolutions. Enfin, des industriels se sont spontanément proposés pour fournir des lettres de soutien.
Synthèse des entretiens
On reporte ci-dessous une synthèse de l’expression des personnes consultées :
• Les recruteurs expriment quasi unanimement l’intérêt d’un nouveau cursus pluridisciplinaire, à même d’appréhender les systèmes et problèmes complexes du moment et du futur.
• La marque Centrale est considérée par tous les participants comme un vecteur majeur d’attractivité.
• Même s’ils mentionnent le maintien de recrutement de profils spécialistes, ils sont nombreux à exprimer une évolution sur les besoins en profils pluridisciplinaires, capable de s’adapter, dotés d’esprit de synthèse
• Lorsqu’ils recrutent des généralistes, ils se tournent prioritairement vers des écoles de très haut niveau (rang 1) et donc certaines écoles centrales (y compris les Écoles siglées dans les années 2000 : Nantes, Lille...). Un certain nombre d’entre eux ont souligné que dans leurs entreprises les écoles de spécialités étaient souvent des écoles catégorisées de rang 2 et généralement en région.
• Concernant les questions de transitions environnementales les recruteurs en soulignent l’importance et le fait que cela se doit d’être transverse. Les profils pluridisciplinaires, apparaissent dans ce cadre comme très pertinents. A noter que certains ont questionné, l’intérêt de la mise en place d’une option spécifique sur le champ des transitions environnementales (d’où la nécessité de mieux qualifier cette option).
• Si la question du maintien des écoles de spécialités à côté du cursus centralien peut clairement répondre aux besoins des entreprises et a du sens, certains industriels interviewés soulignent le risque d’un manque de lisibilité (et déclassement potentiel des spécialités à terme).
• Il y a là un point de vigilance. Le travail sur le périmètre et le positionnement des écoles de spécialité devra pleinement intégrer ce risque et formuler des axes de spécialisation clairs et complémentaires au cursus pluridisciplinaire sur le long terme.
• Tous soulignent un besoin important de recrutement et souhaitent rester en lien avec l’école pour pouvoir capter les talents.
• Concernant les domaines et options, peu de remarques, si ce n’est les besoins en cybersécurité qui sont revenus souvent. Nécessité cependant de clarifier certaines appellations parfois obscures et de remettre au gout du jour certaines dénominations sans tomber dans le marketing court terme.
• Les compétences en gestion de projet (à minima) et capacités de management font l’unanimité en termes de besoin et sont clairement attendues dans une école pluridisciplinaire.
Résultats du sondage entreprise :
Liste des entreprises consultées :
• AIRBUS AVIONS
• AIRBUS GROUPE
• AIRBUS DEFENCE/SPACE
• AIRBUS PROTECT
• ALTEN
• ARTELIA
• CAPGEMINI
• CNES
• DASSAULT SYSTEMES
• EDF LABS
• EDF/DPNT
• ENEDIS
• EX AEROCONSEIL/TECHNOFAN
• FRAMATOME
• IKOS
• MICROSOFT France
• NUMEUM
• NXP
• RTE
• SCE
• SOPRASTERIA
• SUEZ
• SYNTEC Ingénierie
• THALES (South-West)
• VEOLIA Conseil / VEOLIA EAU SUD
• VINCI
• WAVESTONE
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