Sondage Ipsos : la maîtrise de la langue française, priorité des employeurs devant celle de l’anglais
À la suite d’une étude Ipsos pour le Projet Voltaire, celui-ci dévoile les attentes des employeurs vis-à-vis de leurs salariés. La maîtrise de la langue française constitue pour eux un enjeu capital, loin devant la maîtrise de l’anglais. 78 % d’entre eux sont prêts à recommander le Certificat Voltaire aux étudiants et à leurs salariés.
Téléchargez l'étude complète : https://www.projet-voltaire.fr/enquetes/ipsos-certificat-voltaire/
Voir un autre article sur le sujet : Recrutement. Les entreprises de plus en plus exigeantes sur le niveau de français des étudiants
76 % des employeurs en France sont confrontés quotidiennement aux lacunes en orthographe et en expression de leurs équipes. C’est l’un des chiffres clés de ce sondage Ipsos, mené auprès de 2 500 recruteurs et dévoilé en octobre 2021. Pour le dire autrement : les salariés font des fautes quand ils s’expriment, trop de fautes. Cela est vrai à l’écrit comme à l’oral.
Les employeurs en sont conscients et ils s’en inquiètent. 86 % d’entre eux estiment en effet que la maîtrise de la langue française est une compétence prioritaire dans leur secteur d’activité. Ce chiffre atteint même 91 % chez les responsables RH.
La réputation de l’entreprise mise à mal par les lacunes en expression écrite et orale de ses salariés
Pourquoi cette préoccupation ? Tout simplement parce que des fautes à répétition nuisent à la crédibilité et à l’image des entreprises. Selon 91 % des décideurs, la qualité de la relation client pâtit d’une expression fragile ou d’une orthographe déficiente. Par ailleurs, 77 % des employeurs estiment que ces lacunes affectent également la productivité et l’efficacité interne. Difficile en effet de bien se faire comprendre quand on bute sur les mots ou qu’on ne les comprend pas ! Deux tiers des décideurs affirment même que mal s’exprimer nuit directement à la performance financière de l’entreprise.
Ces craintes sont renforcées avec l’avènement du télétravail : 90 % des employeurs estiment que la qualité de l’expression écrite est encore plus importante en période post-covid. À distance, précision et clarté évitent les malentendus qui n’ont pas l’occasion de se dissiper de manière informelle.
En résumé : pour un très grand nombre de décideurs, un faible niveau en orthographe et en expression est susceptible de peser négativement sur les résultats de l’entreprise.
La maîtrise du français, décisive pour l’embauche et l’évolution de carrière… et plus importante que l’anglais
Les entreprises cherchent pourtant à se prémunir. Ainsi, lors des embauches, elles sont particulièrement attentives à la qualité de l’orthographe et au niveau d’expression des candidats. Ces deux points intègrent même le « top 5 » des critères de recrutement pour une grande majorité de responsables RH. Ils constituent les éléments les plus importants pour les recruteurs après la motivation, le savoir-être et les compétences techniques, devant l’expérience professionnelle et la formation initiale.
D’ailleurs, des fautes d’orthographe dans un CV ou une lettre de motivation et une mauvaise qualité d’expression écrite et orale sont des critères rédhibitoires pour quatre recruteurs sur cinq. Dans le cadre de l’évolution de carrière d’un salarié, huit employeurs sur dix estiment qu’un mauvais niveau de français est un obstacle à sa promotion.
Autre point important : lors d’un entretien d’embauche, les recruteurs sont beaucoup plus attentifs à la maîtrise du français qu’à celle de l’anglais. Ainsi, ils sont 73 % à écarter en entretien un candidat ayant des difficultés à s’exprimer en français, et 33 % seulement à écarter une personne qui ne maîtrise pas l’anglais.
Sans trop caricaturer – et sauf si le poste exige la maîtrise d’une langue spécifique -, mieux vaut réviser les accords du participe passé que les verbes irréguliers anglais avant de postuler auprès d’une entreprise.
Devant de tels enjeux, pourquoi ne pas se former à la maîtrise de la langue française ?
La certification de son niveau de maîtrise du français au travers du Certificat Voltaire est un atout pour un candidat à l’embauche
Selon l’étude Ipsos, le Certificat Voltaire constitue une véritable référence pour les recruteurs. En effet, 88 % de ceux qui connaissent une certification de niveau en langue maternelle le citent de manière spontanée, devant les certifications du Robert (17 %) et du Bescherelle (jamais cité).
Par ailleurs, à profil égal, notons que 70 % des recruteurs choisissent un candidat dont le CV mentionne l’obtention du Certificat Voltaire. Enfin, 78 % recommanderaient le Certificat Voltaire à leurs pairs, leurs salariés, des candidats ou des étudiants. Autant de chiffres qui font du Certificat Voltaire une porte ouverte vers l’emploi. La solution de remise à niveau et la qualité du Certificat Voltaire permettent à celles et ceux qui nous font confiance d’avancer plus sereinement sur le chemin de l’emploi, et d’être « armés » pour avancer professionnellement.
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